Pour Katia, la Journée Internationale des Droits des Femmes est l’occasion de faire un rappel auprès de ses salariés sur l’égalité des sexes dans son entreprise. En effet, directrice des ressources humaines dans un milieu qualifié comme masculin, il est pour elle très difficile d’inclure des filles dans l’organisation. Toutefois, grâce à un règlement très strict sur l’inclusion des femmes au travail, Katia n’a jamais eu de réels ennuis. Cette année, Katia souhaite créer des moments d’échanges sur la thématique de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2021.
Quelles sont les origines de la journée internationale des droits des femmes ?
La Journée Internationale des Droits des Femmes naît à partir de mouvements sociaux de femmes au début du XXe siècle. D’abord survenue en Europe et en Amérique du Nord, elle est célébrée le dernier dimanche de février. Au commencement, elle se mobilise pour les luttes ouvrières, pour de meilleures conditions de travail ainsi que le droit de vote des femmes. Selon l’ONU, c’est en 1975 que les Nations Unies officialise et commence à célébrer la Journée Internationale de Droits des Femmes le 8 mars de chaque année.
Aujourd’hui, le 8 mars est célébré dans le monde entier. C’est l’opportunité pour les associations militantes de réaliser un bilan sur la condition féminine. En effet, c’est traditionnellement une journée de manifestations où l’on fête les victoires et les acquis du passé, mais on l’on fait également entendre les voix pour les revendications visant toujours à améliorer la place de la femme dans la société.
De quel thème s’agit-il pour cette édition 2021 de la journée des droits des femmes ?
Comme chaque année, ONU Femmes définie une thématique pour la Journée des Droits des Femmes. Pour l’édition du 8 mars 2021, le thème s’intitule « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Afin de faire vivre le thème sur les réseaux sociaux, l’actualité pourra être suivie grâce aux hashtags #IWD2021 et #InternationalWomensDay.
Ce nouveau thème a pour but de débattre sur les femmes et leur lutte contre la crise du Covid-19. En effet, l’inclusion des femmes au travail dans le domaine de la santé, de l’innovation ou encore de l’organisation communautaire est trop peu représenté. Cependant, la crise sanitaire a démontré plus que jamais, que les femmes ont un réel rôle à jouer dans la société et en tant que leader. En effet, parmi les pays qui ont la chance de bénéficier de cheffes de gouvernement, nous retrouvons l’Allemagne, le Danemark, l’Ethiopie, la Finlande, l’Islande, la Nouvelle-Zélande ainsi que la Slovaquie. Elles ont su faire preuve de plus de compassion pour leurs citoyens et ont su être réactives et efficaces face à la Covid-19. Elles restent pourtant très peu nombreuses dans le monde à occuper un poste de cheffes de gouvernement, car nous en comptons seulement 20 femmes.
De plus, les femmes subissent davantage de violence domestique. Leur taux de chômage et de pauvreté est supérieur aux taux recensés chez les hommes. Elles sont toujours victimes de discriminations que ce soit au travail ou dans les milieux non professionnels. Du sexisme ordinaire au harcèlement sexuel, d’un écart de salaire non justifié au refus d’une place de leader, notre société actuelle a encore besoin d’une prise de conscience. Une société égalitaire dans tous les domaines d’activité serait une inspiration pour les femmes et bénéficierait à toutes et à tous.
- Bilan dans le monde du sport
Les grandes sportives sont source de motivation pour les femmes qui rêvent d’une grande carrière sportive. Dans ce milieu, les femmes reçoivent des salaires moins importants que les hommes. Certains sports sont encore considérés comme non féminins. Cependant, nous pouvons noter des progrès dans l’inclusion des femmes dans le sport. En effet, les Jeux Olympiques de 2021 organisés par Tokyo se dérouleront sur un pied d’égalité avec un taux de 49 % d’athlètes féminines. À cela s’ajoute de nombreux records battus chez les femmes. La preuve que le sport n’est pas seulement dédié aux hommes.
- Bilan dans le monde de la science
Les femmes représentent 70 % des employés du secteur de la santé et des soins. Elles risquent leur vie étant en première ligne sur la pandémie de COVID-19. Malgré ce taux élevé, elles ne sont représentées qu’à 30 % dans les postes de prise de décisions. Cet écart démontre de manière factuelle la difficulté des femmes à occuper une place de leader.
- Bilan dans le monde du cinéma
Au cinéma, nous retrouvons seulement 21 % de femmes cinéastes. À l’écran, les actrices sont souvent représentées comme des figurantes. Il est rare de voir des femmes occuper les rôles principaux. De plus, les réalisateurs sexualisent les apparitions cinématographiques des femmes, les réduisant à des objets sexuels.
Et dans la vie de tous les jours, comment pouvons-nous agir pour les droits des femmes ?
La Journée Internationale des Droits des Femmes a pour vocation de rappeler l’importance de l’inclusion des femmes dans la société. Il est dans le devoir de chacun d’éduquer à l’égalité homme-femme, et cela, dès le plus jeune âge. En effet, les valeurs se transmettent à partir de la maternelle. Afin de lutter de manière progressive contre les stéréotypes et la discrimination sexiste, il est important d’inculquer aux nouvelles générations une culture respectueuse et d’égalité. Katia met en avant dans son règlement intérieur l’importance de la sensibilisation au sexisme. De ce fait, ses employés travaillent dans le respect mutuel mais ils mesurent également à quel point il est important d’instruire leurs enfants sur la tolérance.
Faire entendre la voix des femmes passe par de petites actions qui peuvent faire évoluer les mentalités. En effet, Katia préconise plusieurs solutions :
- Dénoncer lorsque nous constatons une inégalité de salaire
- Dénoncer le harcèlement sexuel au travail
- Ne pas accepter le sexisme ordinaire
- Valoriser et mettre en lumière le travail et les succès des femmes
- Partager les tâches domestiques
- Sensibiliser et éduquer les enfants
- Demander une représentation équitable entre les femmes et les hommes dans les organisations
Pour finir, une personne subissant tout acte sexiste ou de harcèlement sexuel, est encouragée à porter plainte et faire valoir ses droits. En effet, la loi prévoit, comme le décrit l’article L. 1142-2-1 « Nul ne doit subir d’agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. ».
En conclusion, la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes consiste à établir l’égalité entre les hommes et les femmes sur la durée. Pour cela, il est important tout au long de l’année de mener des actions de sensibilisation et former ses salariés au sexisme et au harcèlement sexuel au travail. Reverto vous apporte une solution innovante, en réalité virtuelle afin d’éduquer sur la cause féminine vos équipes.