Il est 8h30 lorsque Léa s’installe à son poste de travail. Comme chaque matin, elle fait couler son café, puis ouvre ses e-mails. Les notifications LinkedIn s’enchaînent, et Léa comprend. Nous sommes le 8 mars. Cette journée sera particulièrement animée et la semaine qui suit de même. Les souvenirs   dans sa tête, et la voilà le poing serré.

 

Cette remarque   de son supérieur il y a 4 ans de cela, résonne encore dans sa tête. Quel dégoût du monde salarial et surtout du silence qui gravite autour de ce genre de situation.  A qui aurait-elle bien pu en parler ? Humiliée, et si jeune, la peur de réagir était prioritaire à ce moment-là. « Qui m’aurais cru sur parole ? » Mais aujourd’hui, les choses ont changé. Léa a grandi, pris du recul. La hauteur sur la situation est telle que le mot « combat » n’est plus optionnel. 

 

Retour sur les témoignages de la journée internationale des droits des femmes

 

 

Comme chaque année, rebelotte. Les réseaux se mobilisent afin de rendre hommage à une journée si particulière : celle des droits des femmes. Un combat marqué dans l’histoire, en quête d’un monde plus égalitaire, plus juste. Léa scrolle son fil d’actualité, et les sujets s’enchaînent ! Entre sexisme ordinaire en entreprise, harcèlement de rue, violences conjugales, inégalités salariales, harcèlement sexuel… Décidément, il y a de quoi parler !

 

Côté témoignages, des milliers de femmes sur la toile racontent leur expérience. Léa s’y retrouve. Tant de femmes racontent des situations identiques à son expérience  . Elle se demande bien POURQUOI il n’y a pas plus de « secousses » à ce niveau dans le monde salarial. Que font les RH ? Les DRH ? Les CSE ?  Ou encore les référents diversité ? Le magazine « Elle » recueille des situations à caractère pornographique en entreprise, tandis que Dans la bouche d’une fille pointe de l’index les situations les plus sexistes que certaines on pu vivre. 

 

« Tu devais te maquiller Nathalie, tu as une sale tête ! Le client ne va pas signer. »

 

« Si elles sont toutes mariées maintenant, autant embaucher des plantes vertes ! » A l’annonce de fiançailles.

 

Léa regarde les commentaires LinkedIn, et constate l’aberration de certaines « chargées des ressources humaines ».  Ces dernières, indignées, expliquent qu’il faut « en parler car la porte reste ouverte ». Merveilleux. Mais Léa connaît bien la gêne et l’humiliation à l’idée de prendre la parole dans un moment pareil. Ajouter à cela la jeunesse, saupoudrer de timidité, de pudeur… Et le tour est joué. L’enfermement dans le silence est vainqueur.

 

Que ça soit dans la plus petite des TPE, ou dans la multinationale la plus influente, nul n’est imperméable à ce type de situation écrasante en interne. On cherche tous nos limites, et certains avec plus de perversion que d’autres. N’ayons pas peur des mots, vous avez bien lu : perversion.

 

Ok alors, faisons un check point. Certaines structures ont déjà en interne un référent dédié au sujet. Mais est-ce suffisant ? Pas vraiment.

 

Pour éviter que ça arrive, l’entreprise doit être capable de mettre en place des actions préventives. Mieux vaut prévenir que guérir après tout, n’est pas ? Poser ses limites. Agir, quoi ! De plus, et aux vues de la gravité de l’ampleur des choses, l’état a rendu obligatoire la formation en interne liée au sexisme.

 

Certaines formations sont à l’heure actuelle plus efficaces que d’autres, cela dépend du point de vue. Des personnalités plus vicieuses n’auront que faire du power point qui défile sans conviction.  D’autres formations à base de réalité virtuelle par exemple, vont permettre de se glisser dans la peau de la victime afin de vivre leur expérience.  On retiendra mieux à 360°, sensoriellement, on développera l’empathie.

 

La réalité virtuelle en formation pour le sexisme… Kesako ?

 

 

 Curieux(ses) d’une telle action de prévention, dans l’ère du temps ? Cela se comprend. Léa l’est tout autant d’ailleurs, après avoir lu cet article. Elle qui est à présent référente inclusion à son compte, elle n’a qu’une envie c’est de tester. Et ça tombe à pic !

 

Tout le long du mois de mars, Toutes ambitieuses et Reverto vous donnent rendez-vous pour vous former aux sujets du sexisme et du harcèlement sexuel avec l’outil de réalité virtuelle.

 

Léa découvre la formation dédiée collaborateurs, et celle dédiée managers. Faire avancer les mentalités en interne n’est plus optionnel pour personne,  . Faisons avancer ce monde et boostons, ensemble, l’empathie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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