Le sexisme et le harcèlement sexuel sont des problèmes récurrents dans la société actuelle. En effet, un sondage révèle que 60 % des femmes ont été victimes de propos dégradants au moins une fois au cours de leur carrière. Plus spécifiquement, une femme sur trois en France a déjà été harcelée ou agressée sur son lieu de travail. Pourtant, le sujet reste tabou et la majorité des victimes préfèrent se taire. Voyons quelles sont les raisons pour lesquelles elles ne parlent pas ?
Harcèlement sexuel au travail, une réalité souvent gardée sous silence
Aller au travail avec angoisse, c’est malheureusement le quotidien de beaucoup de femmes dans le monde du travail, surtout en entreprise. La principale cause de ce mal-être est le harcèlement sexuel qu’elles subissent. Le harcèlement sexuel se définit comme tout comportement verbal ou physique à connotation sexuelle. C’est un comportement qui détruit l’individu et le social. Le harcèlement sexuel peut également impacter sur la productivité en entreprise.
Malheureusement, beaucoup de victimes n’osent pas briser le silence et endurent cette situation hostile. Parmi les principales raisons de leur silence est la peur de perdre leur emploi ou la crainte d’être jugée comme une personne qui se laisse faire. Les hommes peuvent aussi être victimes de harcèlement sexuel au travail, mais n’en parlent pas plus, de peur de ne pas être compris. C’est pour cela que la mise en place d’une formation harcèlement sexuel au travail s’avère indispensable.
La peur de représailles, une des causes du silence des victimes
L’une des raisons pour lesquelles les victimes ne parlent pas du harcèlement qu’elles subissent est la peur de représailles de la part de l’auteur. La victime voit ce dernier comme une personne instable, capable de tout. Elle préfère donc rester silencieuse et ne laisser rien paraître pour éviter que le harceleur ne fasse une tentative de « vengeance ». Alors qu’en gardant le silence, la situation va s’envenimer et les conséquences n’en seront que plus dévastatrices :
- la personne est constamment angoissée à l’idée d’aller au travail ;
- elle n’est pas épanouie dans son environnement professionnel.
Le harcèlement sexuel peut engendrer de grandes souffrances physiques et mentales sur le long terme. Le seuil de tolérance varie d’une personne à une autre. Une telle situation provoque souvent une profonde dépression chez la victime conduisant parfois au suicide ou au crime. Afin d’éviter d’en arriver à une situation extrême, il vaut mieux prévenir et recourir à une sensibilisation harcèlement sexuel au travail.
Le silence pour garder son emploi
Dans d’autres cas, les victimes de harcèlement sexuel préfèrent se taire, afin de ne pas se faire licencier de leur travail. C’est surtout le cas quand l’auteur de l’acte est un supérieur direct, ou même l’employeur. La victime va ainsi penser qu’en refusant les demandes de faveurs sexuelles de ce dernier, elle va tout simplement perdre son emploi. Une réaction normale, car généralement, le harcèlement sexuel est accompagné de menaces. Au lieu de dénoncer la situation, la victime va attendre qu’une personne de son entourage remarque ce qui ne va pas, et fasse le nécessaire.
Malheureusement, dans la plupart des cas, les témoins aussi n’osent pas parler, toujours par peur. C’est alors qu’un cercle vicieux va se former et ne se brisera pas tant que personne n’ose en parler aux responsables. Beaucoup d’entreprises préfèrent également étouffer ce genre d’affaires afin de ne pas ternir son image.
Que faire pour prévenir et stopper le harcèlement sexuel au travail ?
La meilleure chose à faire si vous êtes victime de harcèlement sexuel est de le dénoncer immédiatement. Pour cela, vous pouvez vous rapprocher du service des ressources humaines, des délégués du personnel ou du référent harcèlement sexuel. Ces derniers ont le devoir d’écouter la victime et prendre les mesures adéquates. Votre supérieur doit faire un avertissement verbal et écrit au harceleur. En cas de récidive, il ne doit pas hésiter à le sanctionner. En cas de harcèlement répété, il est dans les droits de la victime de déposer une plainte auprès de la gendarmerie ou de la police. Le harcèlement sexuel est passible de deux années d’emprisonnement, accompagné d’une amende de plusieurs milliers d’euros.
Afin d’encourager les victimes de harcèlement sexuel à en parler, il est nécessaire de faire une prévention harcèlement sexuel au travail. Cela permet à tout le personnel de connaître leur droit. C’est justement la mission de la société REVERTO. Elle utilise la réalité virtuelle pour faire ressentir à l’ensemble du personnel d’une entreprise le calvaire ressenti par les victimes de harcèlement sexuel. Cette expérience immersive a un impact considérable sur la conscience. A cet effet, REVERTO utilise des casques VR pour lutter contre le harcèlement sexuel, et propose diverses formules permettant d’identifier ces situations. Cette méthode de formation est particulièrement réaliste.
