Apparus récemment, les postes de responsable QVT fleurissent dans nos entreprises françaises. Directement placé sous la responsabilité du DRH, le responsable QVT a pour rôle d’améliorer l’engagement et l’intégration des collaborateurs, le bien-être au travail…. Une politique QVT peut être un atout indispensable pour favoriser l’embauche de nouveaux talents mais encore faut-il qu’elle soit menée avec les moyens appropriés ce qui n’est pas toujours le cas. 

 

La QVT, pas seulement une affaire RH ?

Quand on pense au bien-être au travail, il faut également penser aux risques psychosociaux ! Le respect de la limite vie pro et perso des collaborateurs est-elle bien respectée ? La sécurité de l’emploi est-elle assurée ? Les rapports sociaux sont-ils bons ? Bref, la politique QVT est un atout pour votre prévention des risques et donc pour votre responsable QHSE.

La Qualité de Vie au Travail, une politique à mener en profondeur

Dans beaucoup d’entreprises, le responsable QVT sert à installer des babyfoots, des salles de sieste ou organiser des petits déjeuners afin d’améliorer la cohésion des équipes et l’ambiance de travail. Certes, l’ambiance compte pour beaucoup dans la fidélisation des collaborateurs mais elle ne fait pas tout. A quoi sert un babyfoot lorsque nos problèmes du quotidien tiennent du manque de sens ou d’autonomie dans le travail ? La politique QVT est à mener en profondeur afin d’agir sur tous les leviers possibles pour améliorer le bien-être des collaborateurs dans l’entreprise.

Comment mettre en place une politique QVT efficace ?

Toute bonne stratégie doit avoir un plan ! Dans ce cas la méthode PDCA (plan do check act) est assez simple à mettre en place tout en étant efficace.

Evaluer les « points de douleurs » des collaborateurs

Rien de pire qu’une politique QVT qui donne l’impression d’être un coup d’épée dans l’eau !  Pour éviter cela, il faut absolument qu’elle soit alignée avec les besoins de vos collaborateurs. L’évaluation des points de douleurs collaborateurs peut sembler fastidieuse, certaines astuces peuvent vous aider :

– Rapprochez-vous des QSE et des préventeurs de votre entreprise : leur métier est d’évaluer et prévenir les risques. Ils seront de véritables atouts afin de construire des enquêtes efficaces dans votre entreprise

– Appuyez-vous sur le rapport Gollac : Il a été construit afin d’évaluer les risques psychosociaux en entreprise. En s’appuyant sur 6 grands domaines facteurs de risques, il permet de définir efficacement les besoins des salariés et vos axes d’amélioration. Les axes du rapport Gollac peuvent être évalués à travers un questionnaire anonyme envoyé aux collaborateurs. Afin d’obtenir un nombre de réponse élevé à ce questionnaire, n’hésitez pas à mener une campagne de communication interne afin de les faire adhérer à votre projet.

Mettre en place un plan d’action

Maintenant que vous avez toutes les clés pour mettre en place une politique QVT efficace, il faut passer au plan d’action. Rien ne sert de courir, il faut d’abord apprendre à marcher ! Vous ne pourrez pas mener toutes les actions nécessaires en même temps, un plan d’action efficace est avant tout réalisable. Priorisez en fonction des facteurs de risque identifiés et mettez en place les actions adaptées. Le problème principal est l’ambiance de travail ? Organisez des team building (par exemple) …

N’oubliez pas que certaines actions peuvent aussi tenir de la formation des collaborateurs et des managers. Certaines compétences sont loin d’être innées comme l’empathie, l’écoute…. Pour autant, ne pas les maîtriser peut avoir de lourds impacts lorsqu’on est manager.

Contrôler l’efficacité des actions

Vous avez mis votre plan d’action à exécution ? C’est un bon début ! Toutefois, ce n’est pas fini. Dans “qualité de vie au travail il”, y a le mot “qualité” et la qualité s’évalue en continu. Tout d’abord, il faut contrôler l’efficacité de vos actions sur l’amélioration de la QVT des collaborateurs. Faire passer régulièrement des questionnaires aux collaborateurs peut permettre de vérifier l’efficacité des orientations prises. Vous pouvez également vous baser sur certains indicateurs RH comme le nombre d’accidents, d’arrêt de travail et l’absentéisme en général.

Si vous constatez que la situation ne s’améliore pas, il faut mettre en place de nouvelles actions. Si elle s’améliore, passez au point 2 de votre plan d’action !

Se donner les moyens de réussir sa politique QVT

Une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail ne fonctionnera jamais en vivant d’amour et d’eau fraîche ! Ce n’est pas simplement en embauchant un responsable QVT que la magie pourra opérer. Sans moyen, le responsable QVT ne vous servira à rien. Il faut qu’il puisse mener à bien sa mission. Quand on dit moyen, cela ne veut pas uniquement dire financier, il faut également penser à sa liberté de réunir certaines fonctions de l’entreprise comme à la mise en place d’actions. Pour conclure, le responsable QVT peut être un véritable poste clé dans une entreprise souhaitant recruter et fidéliser ses talents. Encore faut-il que l’entreprise ait une volonté d’agir et de repenser son mode d’organisation. Un responsable QVT sans moyen est un peu comme une raclette sans fromage.

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