Avec l’apparition des mouvements black lives matters, metoo… mettre en place une politique diversité paraît nécessaire afin de lutter contre les discriminations en entreprise. Faire changer les mentalités n’est pas si simple, surtout quand les préjugés sont ancrés dans notre éducation depuis notre naissance et la mise en place de votre plan d’action diversité peut vite se révéler fastidieux. Comment mettre en place des actions efficaces ?

Pourquoi adopter une politique diversité ?

Avec l’avènement d’internet et des réseaux sociaux, la réputation des entreprises fait face à de nouvelles difficultés. L’image de marque de nos sociétés est de moins en moins maîtrisable puisqu’elle ne passe plus seulement par le service communication. Les collaborateurs et leurs agissements sont également scrutés à la loupe et le moindre écart peut coûter cher à l’entreprise. Alors qu’hier, seuls les professions en lien direct avec les clients devaient se tenir à carreaux, l’effacement de la frontière entre vie privée et vie pro étend ces exigences à tous les collaborateurs. Le scandale autour des blackfaces des collaborateurs du slip français en Janvier a été extrêmement révélateur de ce phénomène. Bien que l’entreprise n’ai rien à voir avec l’organisation de la soirée mise en cause, elle a été durement éclaboussée par les actions de ses collaborateurs.

Un problème se pose alors, une entreprise n’a pas son mot à dire quant aux idéologies et activités des collaborateurs. Mettre en place une politique diversité permet alors d’afficher et transmettre clairement les valeurs de l’entreprise.

Etablir un diagnostic

La première étape est d’établir un diagnostic des agissements des collaborateurs au sein de l’entreprise. Certaines personnes ont-elles étaient victimes de discrimination à l’embauche ? de sexisme ? les collaborateurs en situation de handicap sont-ils bien intégrés ? Pour ce faire, vous pouvez faire passer des questionnaires anonymes ou faire appel à des sociétés de conseil en externe.

La charte de bonne conduite, bonne ou mauvaise idée ?

La mise en place d’une charte de bonne conduite a est présentée comme une solution possible à ce genre de situation, est-ce toutefois suffisant ? 

Une charte de bonne conduite permet d’encadrer de généraliser les règles de comportements à adopter entre collaborateurs. C’est un bon outil pour diffuser et uniformiser l’information autour des valeurs de l’entreprise. Toutefois, ce type de charte ne permet pas d’encadrer les idéologies et certains comportements en dehors du cadre du travail. Quelles autres solutions sont alors possibles ?

Améliorer l’empathie des collaborateurs, une solution possible

L’empathie est une soft skill clé pour prévenir de ce genre de situations. Nous avons tous des préjugés induits par notre éducation, la société… Apprendre à se mettre à la place de l’autre permet avant tout de réfléchir à ce qui peut blesser ou non avant d’agir. Toutefois, il peut être difficile de se remettre en question après 20, 30 ou 40 ans de préjugés. Comment faire alors pour booster cette compétence ?

Reverto, une jeune startup française propose de vous mettre à la place de l’autre grâce à la réalité virtuelle. Ainsi, vous pouvez incarner une femme victime de sexisme, une personne en situation de handicap… et vivre à travers son regard les réflexions inacceptables du quotidien. Les collaborateurs seront ainsi capables de mieux reconnaitre les mécanismes induits par leurs préjugés et corriger leurs comportements.

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