RH, comment reconnaitre un mauvais manager ?

Publié le 06 Mai 2021
Mise à jours le 16 Avr 2024

Tous les managers ne se valent pas, c’est bien connu ! Autrefois chef d’orchestre de son service, le manager a un rôle d’accompagnement et d’écoute de son service. Ce nouveau visage du management, basé sur des softs skills, ne convient pas à tous le monde. Il faut aux managers d’aujourd’hui de grandes qualités qui ne s’apprennent que rarement en formation d’entreprise. Pourtant un mauvais manager peut causer des dégâts auprès des collaborateurs : démission, désengagement, absentéisme… Comment reconnaître et faire évoluer un mauvais manager ?

Quelles sont les conséquences d’un mauvais manager ?

Les conséquences économiques

Un mauvais manager peut avoir des nombreuses conséquences sur la vie économique et sociale de l’entreprise. Le manager est le premier interlocuteur des salariés de l’entreprise, il est supposé servir de « lubrifiant » avec les différents services et l’évolution professionnelle du collaborateur. S’il n’est pas à la hauteur de son poste, le manager peut être une cause profonde de mal-être dans l’entreprise. Selon une étude d’IBM sur les raisons d’un départ d’un collaborateur, 14% seraient dû aux managers. Au vu du coût de recrutement d’un salarié, cela représente un manque à gagner énorme dans l’entreprise.

Tous les ans, le cabinet Mozart Consulting publie l’évaluation du coût du mal être au travail. En 2020, ce coût est estimé à 14310€ par salarié et par an. Entre absentéisme, désengagement, départ… un collaborateur malheureux coûte extrêmement cher.

Maintenant, imaginez une team de 10 personnes dirigées par un mauvais manager, elle peut coûter à l’entreprise jusqu’à 143 100€/an. Une formation complète pour un manager vous coûtera beaucoup moins cher…

Les conséquences sur les risques psychosociaux

Selon le profil de votre mauvais manager, les conséquences peuvent être lourdes et diverses sur les collaborateurs. Certains pourront essayer des monter les membres de leurs équipes les uns contre les autres. D’autres ne les soutiendront jamais dans leurs projets d’évolutions ou d’innovation dans l’entreprise. Certains brilleront par leur absence…. Ces situations sont porteuses de risques pour les collaborateurs : dégradation de l’ambiance de travail, stress intense, manque d’autonomie dans le travail… pouvant aboutir sur un burn out.

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Qui se cache derrière le mauvais manager ?

Exit le profil type du pervers narcissique ! Le mauvais manager n’est pas forcément quelqu’un avec de mauvaises intentions. Il peut prendre plusieurs visages, voici quelques exemples :

  • Le manager qui a peur de déléguer : il veut faire les choses bien mais ne fait pas confiance à ses équipes, il devient toxique par son surcontrôle.
  • Le manager malgré lui : avant, il était un commercial à succès. Coûtant un peu trop cher en variable, on a décidé de le promouvoir. Lui, n’avait rien demandé et n’a jamais prétendu à ce poste
  • Le manager désespéré : arrivé jeune et fringant à son poste, il a été noyé sous les process et les refus de sa direction pour innover. A force, il est devenu fataliste et a arrêté de se battre pour ses équipes
  • Le manager… de réunion : selon une étude, un cadre Français passerait en moyenne 40 jours par an en réunion. Ce manager là passe son temps à préparer ses indicateurs pour aller les présenter à droite à gauche, il brille par son absence

Manager défaillant ou organisation défaillante ?

Dans les exemples nommés ci-dessus, on remarque que beaucoup de défaillances sont dues à une entreprise défaillante. L’entreprise et responsable de la formation des managers ainsi que de l’organisation des processus et du travail.

Les indicateurs qui doivent vous alerter

Vous avez un taux d’absentéisme plus élevé dans un service que dans un autre ? Peut-être faut-il vous pencher sur la question du management. Pour cela, vous pouvez faire passer des questionnaires anonymes afin d’évaluer la situation. Posez des questions ouvertes comme pensez-vous avoir suffisamment d’autonomie, mettez une note de 1 à 5 sur vos relations avec vos collègues, vous sentez-vous écouté…

Lire aussi : Responsable QVT, poste utile ou bullshit job ?

Comment créer des managers compétents ?

Une réponse : la formation. Les compétences requises pour devenir un bon manager passent aujourd’hui par les soft skills. Loin d’être innées, elles sont aujourd’hui indispensables.

Reverto sensibilise en forme les managers à devenir plus empathiques en alliant sciences cognitives et technologies immersives. Plutôt que d’expliquer aux managers les erreurs à éviter, Reverto leur fait vivre, en VR, dans la peau d’un collaborateur. S’en suivent des modules interactifs revenant sur les situations vécues afin de nommer les comportements, rappeler les bonnes pratiques…. Ce module permet également de donner les clés pour agir face à certains conflits. Ces modules en réalité virtuelle permettent de donner une bonne base à tous les managers et est à un prix attractif. Il peut facilement être complété par des formations complémentaires au besoin.

Le petit + : Reverto permet également de mesurer les compétences des managers dans votre entreprise. Grace aux quizz présent dans le module interactif, Reverto demande aux collaborateurs, de manière anonyme, s’ils ont déjà été témoins ou victimes de certaines situations et vous retransmet ces données.

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