Cela va bientôt faire une semaine qu’Amanda, comme toutes les femmes de France, se rend au travail en tant que bénévole jusqu’à la fin de l’année 2020. Mais que fait penser cela à Amanda ? C’est ce que nous allons voir à travers cet article qui abordera le sujet de cette triste réalité causée par l’écart de salaire qui persiste entre les femmes et les hommes.

 

4 novembre 2020 à 16h16 : et les femmes travaillent gratuitement 

Il est bien connu, les femmes gagnent généralement moins que leurs homologues masculins. Cela découle du sexisme au travail parfois même inconscient.

Amanda s’est alors renseignée sur le collectif des Glorieuses et a signé la pétition pour l’égalité salariale. Ce collectif informe que dès le 4 novembre 2020 à 16h16, les femmes travaillent gratuitement, et cela, jusqu’à la fin de l’année. En d’autres termes, en 2020, les femmes qui travaillent en France perdent 39,2 jours ouvrés de travail rémunéré par rapport aux hommes. En effet, ce collectif effectue chaque année des calculs entre les écarts de salaire des hommes et des femmes sur le territoire français. Il s’appuie sur les données statistiques enregistrées par Eurostat.

Le mouvement #4Novembre16h16 en plus de soutenir l’égalité absolue des salaires entre les femmes et les hommes, elle soutient également l’égalité entre le congé maternité et le congé paternité. Effectivement, en France, les hommes bénéficient d’un congé paternité plus court que les femmes. La pétition demande aussi une valorisation des salaires dans les métiers où les femmes sont le plus représentées, comme le secteur du soin.

En continuant ses recherches, Amanda salariée dans un cabinet de comptabilité, tombe sur les calculs de 2019. Elle constate alors que l’écart de salaire ne s’est pas rétréci, mais a au contraire légèrement augmenté. Effectivement, l’écart entre les hommes et les femmes est de 15,5 % cette année contre 15,4 % l’an dernier. La date était alors déterminée au 5 novembre à 16h47. Amanda se demande pourquoi les inégalités salariales sont aussi persistantes.

Pourquoi les inégalités de revenus entre les hommes et les femmes persistent ?

sera atteinte entre 2187 et 2220. Malgré une prise de conscience collective sur les inégalités hommes femmes, le sexisme au travail se fait encore ressentir. En effet, cette inégalité entre les revenus est dû à une discrimination faite aux femmes.

Amanda possède un BTS en comptabilité. Grâce à cela, elle a été embauchée en CDI il y a 3 ans dans un cabinet comptable. Jérôme, son collègue, a été embauché en même temps qu’Amanda pour les mêmes qualifications. Cependant, en discutant avec Jérôme, Amanda s’est rendu compte qu’elle percevait un salaire beaucoup plus bas. Effectivement, en moyenne, les femmes en France gagnent 25,71 % de moins que les hommes.

Nous pourrions être amenés à penser que cette inégalité vient du fait qu’il y ait une différence de temps de travail moyen entre les hommes et les femmes. Effectivement, les femmes sont 4 fois plus nombreuses à avoir recours au temps partiel. Cependant, la différence entre les salaires est comptée sur le même nombre d’heures travaillées. De plus, dans les entreprises, les hommes se voient plus souvent offrir des postes à responsabilités. En effet, cela vient d’un stéréotype inconscient qui donne une plus grande confiance à l’homme sur ses capacités managériales qu’à la femme. Cette forme de sexisme au travail est trés souvent involontaire car elle se créée en amont des fixations de salaires des femmes. Cela est influencé par des facteurs non mesurables provenant de l’environnement et des préjugés associés. Une étude de 2016 a estimé que l’égalité salariale sera atteinte entre 2187 et 2220.                        

Que met en place le gouvernement pour contre cet ecart sexiste ?

Afin de lutter contre l’inégalité des salaires, le gouvernement a mis en place une obligation pour les entreprises. En 2020, celle-ci consiste à imposer pour chaque entreprise d’au moins 50 salariés à calculer suivant des indicateurs précis sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. Ainsi, les sociétés doivent mettre des actions en place dans le but de supprimer les écarts. Ces résultats doivent être publiés sur internet. C’est une avancé depuis 2019 car cette même loi concernait seulement les entreprises qu’au moins 150 salariés.

Cette loi est l’une parmi d’autres qui luttent contre le sexisme au travail et les violences sexuelles qui sont des comportements condamnables. Néanmoins, celle-ci comporte des failles. En effet, aucune vérification de bons procédés n’est mise en place. Ainsi, les entreprises se notent elles-mêmes et peuvent tricher avec les critères. Les résultats sont alors biaisés et les notes sont exagérées.

Pour conclure, cette différence de salaire entre les hommes et les femmes démontre qu’il y a encore bel et bien du sexisme au travail en France. Ce combat n’est pas terminé. Pour lutter au mieux contre la discrimination, il est important d’informer ses collaborateurs. L’information passe par la formation Reverto propose des formations en VR afin d’immiscer le mieux possible vos collaborateurs dans un contexte de sexisme au travail.

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