L’affaire Weinstein et le mouvement « Me too » ont ouvert le débat sur le sujet du sexisme au travail, qui concerne au moins 70% des femmes. Le récent hashtag « Balance ton stage » développé par des étudiants de l’EM Lyon va dans ce sens : femmes et hommes, quel que soit leur âge, peuvent être tour à tour victimes, auteurs ou témoins de manifestation de ces agissements. Or ces derniers nuisent à la qualité de vie au travail et à la performance. Mais qu’est-ce que le sexisme exactement et quel est l’intérêt de prendre en compte ces enjeux pour une entreprise ?

Le sexisme, une définition ?

Le sexisme peut être défini comme l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe directement dirigés contre une personne ou un groupe. Ils ont pour effet de les délégitimer ou de les intérioriser. Ils peuvent entrainer un impact sur le santé physique ou mentale.

Agir contre le sexisme au travail, quel intérêt ?

Les entreprises s’emparent aujourd’hui de ce sujet pour plusieurs raisons :

Depuis 2015, le sexisme est interdit par le Code du travail. L’employeur a une obligation de prévention par rapport au agissements sexistes et harcèlement sexuel. Par conséquent, ce sujet qui ne concernait que des individus concerne aujourd’hui toute l’entreprise : chacun a un rôle en matière de prévention : « nul ne doit subir d’agissement sexiste ».

En outre les nouvelles générations en quête d’un meilleur équilibre font du bien être au travail un enjeu central du travail et un critère de performance. Dans cette perspective, laisser se manifester des agissements sexistes pénalise d’une manière ou d’une autre l’entreprise individuellement et collectivement. A ce titre, le sexisme peut être considéré comme un risque pour l’entreprise. Il s’agit donc de prévenir ce risque comme tous les risques professionnels.

Pour agir : concilier qualité de vie au travail et performance (et mettre en terme au stéréotypes) ?

De plus en plus d’études montrent qu’il s’agit d’un sujet qui renvoie à l’organisation du travail ainsi qu’à l’environnement de travail : des milieux de travail à faible mixité surexpose au sexisme au travail. C’est aussi le cas de certaines conditions d’emploi : les intérimaires ou les stagiaires sont souvent plus exposés que le reste du personnel. Par ailleurs, certaines conditions de travail (travail de nuit, travail isolé, travail avec peu d’autonomie ou avec un lien hiérarchique très étroits) sont des facteurs qui surexposent au sexisme au travail.

Une première solution consisterait à développer des outils au service de la sensibilisation au sexisme, de la formation et de l’éducation. Reverto utilise ainsi les réalités immersives afin de sensibiliser les collaborateurs sur ces sujets. Pour ce faire, nous vous proposons des programmes de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles grâce à des mises en situation à travers des expériences immersives de réalité virtuelle. Nous proposons des licences et nous nous chargeons également de dresser un état des lieux de l’organisation votre entreprise afin que le contenu des expériences soit adapté à vos besoin. Nos objectifs sont de mettre les technologies immersives au service du bien être de votre entreprise en permettant aux collaborateurs de prendre conscience de l’ampleur du problème et de mieux cerner les enjeux (en 2018, le Conseil Supérieur de l’égalité professionnelle indiquait que 80% des femmes étaient confrontées au sexisme en entreprise) et les manifestations du sexisme ordinaire en entreprise (blagues, remarques sur la paternité ou la maternité, pratiques d’exclusion ou d’irrespect…). L’immersion permet aux collaborateurs de développer une prise de conscience afin d’améliorer le savoir être et le vivre ensemble en entreprise en créant un impact émotionnel.  In fine, ces technologies peuvent améliorer votre quotidien et renforcer la cohésion sociale de votre société.

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