Le sexisme est une problématique bien présente en entreprise. Selon les sondages, 70% des salariés l’auraient vécu au moins une fois au travail. La plupart des victimes sont des femmes. Le sexisme se définit généralement par un préjugé selon lequel les femmes sont inférieures aux hommes. Elle peut se traduire par des remarques, des stéréotypes de genres et de compétences, ou encore des situations d’exclusion. Découvrez 5 astuces pour lutter contre le sexisme au travail.
1/ Identifier les actes sexistes
Pour mieux lutter contre le sexisme, il faut d’abord savoir l’identifier.
Le sexisme revêt plusieurs formes. Il peut être intentionnel ou non. Ce comportement est souvent le fruit d’une mauvaise éducation et de l’influence de la société. Voici quelques listes d’attitudes sexistes :
- les appellations inappropriées sur le lieu de travail : certains hommes ont l’habitude de donner des noms déplacés à leurs collègues de travail. Les plus entendus sont « ma cocotte », « ma poule », ou des insinuations odieuses comme « ma très chère ».
- émettre des propos discriminatoires : « je n’arrive pas à croire qu’une femme ait été promue comme responsable RH ».
- des propos irréfléchis : « vous n’êtes pas très performante/productive ces derniers temps. Vous avez vos règles ? »
- des traitements discriminatoires : une inégalité de salaire avec les autres collègues, se voir confier trop peu ou beaucoup trop de tâches que les autres.
- des remarques désobligeantes notamment sur les maquillages, coiffure et tenues vestimentaires.
En résumé, tout acte qui relève d’une injustice, d’une offense, ou d’une humiliation est considéré comme un acte sexiste.
2/ Élaborer une communication et une sensibilisation efficace
Le sexisme peut nuire à l’ambiance de travail et dégrader la performance et la productivité collective. Aucun responsable ne peut ignorer le sexisme au travail, il est nécessaire de la considérer comme une véritable problématique. Pour cela, vous devez sensibiliser et former vos collaborateurs. Les 3 astuces les plus efficaces sont :
- Faire appel à des organismes experts pour réaliser une conférence de sensibilisation sexisme ordinaire au travail. À la fin de celle-ci, il y aura des séances de questions-réponses, de partages d’expériences et de bonnes pratiques.
- Élaborer une communication autour d’un article issu du règlement intérieur. Vous pourrez utiliser plusieurs supports comme le mail, le panneau d’affichage mural.
- Organiser un débat en interne. C’est une pratique permettant d’aborder le thème plus ouvertement. Il s’agit également d’un moyen permettant de connaitre les avis de chaque personne sur le sujet.
3/ Utiliser la formation innovante pour impacter les consciences
Une autre astuce est de recourir à une formation sexisme ordinaire au travail. C’est un exemple de méthode efficace pour prévenir les agissements sexistes en entreprise. Ce genre de pédagogie utilise des matériels technologiques, comme la réalité virtuelle par exemple. REVERTO, qui est un précurseur en la matière, propose à vos salariés d’enfiler des casques VR. Ils pourront visionner un film en 360°, ainsi qu’une expérience interactive : chaque personne se met dans la peau d’une victime de sexisme ordinaire sur le lieu de travail. Au fur et à mesure de la simulation, elle subira de plein fouet les agissements sexistes de ses collègues de bureau, ainsi que de ses supérieurs hiérarchiques.
En résumé, la formation innovante :
- est courte et va à l’essentiel. Une séance de formation longue est moins efficace, car la concentration et l’énergie se déclinent au fur et à mesure que le temps passe.
- possède un fort impact sur la conscience de chaque personne, puisque la formation sollicite toute l’attention (la vue et l’ouïe) ;
- est animée par une entreprise spécialiste des agissements sexistes au travail ;
La réalité virtuelle est donc une technologie au service de la sensibilisation et de la formation en entreprise.
4/ Sanctionner quand c’est nécessaire
Le Code du travail permet à l’employeur de sanctionner un salarié. L’employeur, la direction et les responsables de ressources humaines sont les premiers responsables de la sécurité et du bien-être des salariés dans leur environnement de travail.
De ce fait, n’hésitez pas à rappeler les sanctions qui s’appliquent aux auteurs de sexisme. En général, cela débute par un avertissement verbal, puis écrit. En même temps, l’auteur de sexisme doit être mis en suivi pendant une période déterminée. Si la personne récidive, l’employeur est en droit de licencier la personne concernée.
5/ Faire appel à la justice pour faire cesser définitivement le sexisme
Le sexisme ordinaire est condamné par le Code pénal sous le terme d’« outrage sexiste ». Tout comme le harcèlement sexuel ou le harcèlement moral, les agissements sexistes sont sanctionnés pénalement.
Son auteur peut être puni d’une amende pouvant atteindre 750 euros. La victime peut ainsi déposer une plainte auprès des autorités compétentes, telles que la police ou la gendarmerie. C’est le moyen le plus radical pour lutter contre les agissements sexistes.