RH, pourquoi certaines de vos collaboratrices redoutent le moment de l’annonce de leur grossesse ?

Publié le 08 Oct 2021
Mise à jours le 24 Juil 2024

La grossesse est une bonne nouvelle que les femmes se réjouissent de partager naturellement avec leurs proches. Ce moment de bonheur peut cependant entraîner de nombreux stress. C’est surtout le cas chez les futures mères qui redoutent de le partager avec leur patron. Visiblement, l’égalité entre hommes et femmes n’est pas encore d’actualité, malgré la baisse considérable de la discrimination et l’amélioration de la condition des femmes au travail. Face à cette situation anormale, voire inquiétante, les responsables RH commencent à œuvrer en matière de sensibilisation collaborateurs afin de leur éviter cette angoisse. Mais pourquoi certaines de vos collaboratrices redoutent cette annonce ?

La grossesse, source de stress chez les collaboratrices

La principale raison qui les empêche de révéler la bonne nouvelle à leur patron est d’abord le doute. Quelle que soit leur relation en milieu professionnel, la réaction de leur dirigeant les inquiète. Elles redoutent fort qu’il soit probablement mécontent de le savoir. Mais est-ce qu’il nous le fera sentir ? Est-ce qu’il va reprocher la baisse de productivité liée à la période de grossesse et de maternité ? À l’inverse, pourra-t-il nous soutenir ? Toutes ces interrogations préoccupent bien souvent la plupart des femmes enceintes.

La grossesse, mauvais moment pour les ultra-consciencieuses

Annoncer à leur supérieur qu’elles iront en congé de maternité inquiète les autres collaboratrices, car elles craignent la mise au placard. Voilà pourquoi le partage de cette nouvelle continue d’être problématique dans le monde professionnel. En dehors de la réjouissance que cela apporte, les collaboratrices et la hiérarchie imaginent automatiquement les problèmes d’organisation qui s’en suivent. Celles qui en sont surtout conscientes redoutent d’être à l’origine d’une baisse éventuelle de rendement.

Elles se culpabilisent en croyant qu’elles doivent tout à l’entreprise, qu’elles sont irresponsables à cause de leur vie privée, sonnant ainsi le glas de leur travail. Ce sont particulièrement les femmes occupant des postes stratégiques qui nourrissent ce sentiment en elles. Elles ont peur des conséquences de la grossesse sur leur image, et par conséquent, sur leur carrière. Elles savent que leur absence doit être palliée, et que l’entreprise peut la remplacer. Il est évident qu’une telle situation peut les fragiliser.

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La grossesse, mauvaise nouvelle pour le patron ?

Beaucoup de femmes redoutent également l’annonce de cette nouvelle à leur supérieur hiérarchique de peur que celui-ci soit contrarié. On peut dire qu’elles craignent son mécontentement, souvent de façon démesurée, d’où la source de leur anxiété. Outre le fait qu’ils ne soient pas parents, certains employeurs peuvent être insensibles. La grossesse de leurs collaboratrices les tourmente souvent, car ils auront à gérer la situation, tout en assumant le réaménagement du travail durant le congé de maternité.

Ainsi, en tant que manager, vous manifestez votre inquiétude quant aux éventuelles réorganisations internes liées à l’absence de vos collaboratrices. Sans doute, vous vous demandez comment faire. Vous devrez certainement engager des personnes qualifiées, et les former. Si vous vivez mal la chose, et décidez de les mettre à l’écart, vous vous rendrez sûrement coupable de harcèlement et de discrimination. Pour vous aider à faire face sereinement à ces situations, REVERTO, professionnel de la sensibilisation vous aide à trouver des solutions VR pour fédérer les collaborateurs et susciter des prises de conscience. Cette plateforme propose ainsi des casques de réalité virtuelle pour lutter contre le sexisme et le harcèlement moral qui, le plus souvent, se manifestent de manière inconsciente.

La grossesse, stigmatisation négative sur le lieu de travail

Manifestement, les motifs de stress chez les collaboratrices enceintes ne manquent pas. Et la stigmatisation en est le premier. Certaines femmes considèrent plus leur grossesse comme une pathologie, et moins comme une euphorie. Cela se reflète évidemment par des pleurs durant leur consultation, tandis que beaucoup d’entre elles ont peur du regard et des propos de leur entourage professionnel. Si l’on regarde de près le monde du travail, on constate que certaines femmes sont réellement reléguées au second plan à la suite de leur grossesse.

Au sein de l’entreprise, les tâches les plus importantes sont prises en charge par des hommes ou des femmes moins engagés par rapport aux contraintes familiales. Les employeurs préfèrent en effet les leur confier, plutôt qu’aux jeunes mères. Quant aux collaboratrices enceintes, elles éprouvent la sensation de devoir faire plus souvent leurs preuves que les autres employés. L’annonce de leur grossesse constitue ainsi une crainte, car elles pensent que cela les empêcherait de gravir les échelons en devenant mères de famille.

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La grossesse et son annonce à l’employeur

Il n’existe aucune règle en ce qui concerne la révélation de la nouvelle aux supérieurs hiérarchiques. Cette annonce permet aux collaboratrices enceintes de profiter des avantages légaux et conventionnels en rapport avec cette période. On parle plus précisément de la réduction du temps de travail, de l’aménagement de poste, d’autorisation d’absence pour les rendez-vous médicaux… D’autant plus que dès qu’une femme attend un enfant, elle est protégée par la loi contre toute forme de licenciement. Des recours existent alors si la grossesse constituait une menace pour l’emploi de la future mère.

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